Auteur: J.K. Rowling
Titre VO: The Casual Vacancy
Traduction:
Édition: Le Livre de Poche
Parution: 2 octobre 2013
Pages: 792 pages
Prix: 8.60 Euros
Quatrième de couverture:
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique.
Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce formidable roman confirme le talent d'un écrivain prodige.
Mon avis:
J'ai très longtemps hésité à me lancer dans ce roman car, comment dire...étant une inconditionnelle amoureuse (comme la moitié de la planète et de l'univers même, je pense) de la saga Harry Potter, j'appréhendais énormément d'être déçue par ce que pouvait nous proposer J.K. Rowling dans un tout autre registre. D'autant plus que les avis sont vraiment partagés. Attention, roulement de tambour....Tada! Je fais partie du clan "Pour" ! Oui, cent fois oui! Je n'irais pas jusqu'à dire que ma lecture fut un coup de cœur, parce que deux ou trois petites choses m'ont dérangée, mais sincèrement ce premier roman adulte est E.X.C.E.L.L.E.N.T. !
Barry Fairbrother, membre illustre du Conseil Paroissial de la petite commune du sud de l'Angleterre de Pagford décède d'une rupture d'anévrisme. Ce malheur engendre une myriade d'évènements concernant son héritage politique et déchaîne les passions quant à la place qu'il laisse vacante. La communauté se divise essentiellement autour d'un combat qui lui tenait particulièrement à cœur, l'avenir d'un quartier défavorisé pris en étau entre deux localités qui ne veulent pas ou plus en assumer la charge. Les détracteurs du défunt s'en donnent à cœur joie pour tenter d'anéantir tout ce pour quoi il s'est battu tout au long son existence. La conquête du pouvoir est lancée.
Nous suivons la vie de plusieurs familles, toutes plus différentes les unes que les autres. Nous nous incrustons dans l'intimité la plus profonde, voir la plus perfide de ces êtres qui, pour un œil non averti, constituent la communauté d'une localité presque idyllique. Nous grattons à l'extrême cette fange humaine afin d'en extraire l'épaisse couche de crasse, le grotesque, l'hypocrisie et le désarroi qui caractérisent cette satyre sociale moderne terriblement acérée.
Personne n'est exempté. Tous sont ébranlés, écorchés, bafoués voir humiliés. Nous fréquentons des âmes crues, viles, souvent dénuées de conscience, tout en gardant une notion de relativité pour certaines. Et croyez-moi, les plus jeunes ne nous laissent pas en reste. D'aucuns parviennent à s'en sortir et apprennent de leurs erreurs alors que d'autres sombrent dans la déchéance la plus totale. Parfois le destin s'acharne, parfois il devient clément. Mais une chose est sûre, pas un n'en ressort entièrement indemne.
Je suis en totale admiration devant la capacité de J.K. Rowling à nous immerger de cette manière dans son univers. Je ne sais pas quel est son secret pour réussir à quasiment nous faire palper ses mots, à nous engloutir entre les pages de ses récrits.
Mais, comme énoncé en introduction, il y a tout de même deux petites choses que je reproche à ce livre. Premièrement, je fus perdue au début par le flux important de personnages. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour savoir qui était qui, comprendre les liens entre chacun.
Seconde chose, je trouve vraiment que trop de vulgarité et de grossièreté ressortent des dialogues. Sincèrement, pour certaines, je pouvais comprendre, mais je n'imagine pas autant de personnes avoir un vocabulaire de charretier aussi conséquent. Je ne pense pas que cela aurait amenuisé la force du récit si le langage usité avait été plus modéré dans certains cas.
Cette lecture n'en reste pas moins, bien au contraire, captivante. Même si j'ai réussi à trouver qu'un seul protagoniste plutôt sympathique, Kay Bawden, les autres ayant été pour moi absolument abjectes ou m'ont laissée indifférente, l'épilogue m'a fait pleurer (en plus j'étais dans un train...Vive les lunettes de soleil, elles peuvent vous épargner des situations bien délicates !). J.K. Rowling montre, une fois de plus, l'étendue de son talent et ce, quel que soit le style littéraire choisi. J'ai actuellement dans ma pile à lire le premier tome de ses romans policiers L'appel du Coucou qu'il me tarde vraiment de découvrir. Affaire à suivre...
Nous suivons la vie de plusieurs familles, toutes plus différentes les unes que les autres. Nous nous incrustons dans l'intimité la plus profonde, voir la plus perfide de ces êtres qui, pour un œil non averti, constituent la communauté d'une localité presque idyllique. Nous grattons à l'extrême cette fange humaine afin d'en extraire l'épaisse couche de crasse, le grotesque, l'hypocrisie et le désarroi qui caractérisent cette satyre sociale moderne terriblement acérée.
Personne n'est exempté. Tous sont ébranlés, écorchés, bafoués voir humiliés. Nous fréquentons des âmes crues, viles, souvent dénuées de conscience, tout en gardant une notion de relativité pour certaines. Et croyez-moi, les plus jeunes ne nous laissent pas en reste. D'aucuns parviennent à s'en sortir et apprennent de leurs erreurs alors que d'autres sombrent dans la déchéance la plus totale. Parfois le destin s'acharne, parfois il devient clément. Mais une chose est sûre, pas un n'en ressort entièrement indemne.
Je suis en totale admiration devant la capacité de J.K. Rowling à nous immerger de cette manière dans son univers. Je ne sais pas quel est son secret pour réussir à quasiment nous faire palper ses mots, à nous engloutir entre les pages de ses récrits.
Mais, comme énoncé en introduction, il y a tout de même deux petites choses que je reproche à ce livre. Premièrement, je fus perdue au début par le flux important de personnages. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour savoir qui était qui, comprendre les liens entre chacun.
Seconde chose, je trouve vraiment que trop de vulgarité et de grossièreté ressortent des dialogues. Sincèrement, pour certaines, je pouvais comprendre, mais je n'imagine pas autant de personnes avoir un vocabulaire de charretier aussi conséquent. Je ne pense pas que cela aurait amenuisé la force du récit si le langage usité avait été plus modéré dans certains cas.
Cette lecture n'en reste pas moins, bien au contraire, captivante. Même si j'ai réussi à trouver qu'un seul protagoniste plutôt sympathique, Kay Bawden, les autres ayant été pour moi absolument abjectes ou m'ont laissée indifférente, l'épilogue m'a fait pleurer (en plus j'étais dans un train...Vive les lunettes de soleil, elles peuvent vous épargner des situations bien délicates !). J.K. Rowling montre, une fois de plus, l'étendue de son talent et ce, quel que soit le style littéraire choisi. J'ai actuellement dans ma pile à lire le premier tome de ses romans policiers L'appel du Coucou qu'il me tarde vraiment de découvrir. Affaire à suivre...
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