Auteur: Anne Fine
Titre VO: The Devil Walks
Traduction: Dominique Kugler
Édition: L'école des Loisirs
Collection: Médium poche
Parution: 8 avril 2015
Pages: 220 pages
Prix: 7.80 Euros
Quatrième de couverture:
Depuis son plus jeune âge, Daniel Cunningham a vécu enfermé, avec pour seule compagnie les livres et sa mère - qui l'a gardé reclus, à l'écart du monde extérieur, et qui n'a cessé de lui répéter qu'il était malade. Un jour, des coups frappés à la porte vont tout changer.
Des voisins ont découvert son existence, et résolu de libérer Daniel de l'emprise de sa mère. Pris en charge par le docteur Marlow et sa famille, il va découvrir peu à peu que tout ce qu'il tenait pour vrai jusque-là n'était qu'un tissu d'histoires racontées pour le protéger. Mais le protéger de Quoi ?
De sa vie d'avant Daniel n'y gardé qu'une maison de poupée. Et pas n'importe quelle maison de poupée: c'est la réplique exacte de la maison natale de sa mère, une maison qui recèle de nombreux et sombres secrets. Jusqu'à quels vertiges ces secrets conduiront-ils Daniel ?
Mon avis:
Voilà un livre qui a attisé ma curiosité de par son titre et sa couverture sombre et énigmatique. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas intéressée à ce genre de littérature, alors je me suis dit, pourquoi pas.
Je vous invite à m'accompagner dans l'atmosphère mystérieuse du Passage du Diable.
L'ambiance qui se dégage du livre est assez pesante dès les premières pages. Daniel Cunningham relate un épisode de sa vie pour le moins marquant. Alors qu'il a toujours vécu claustré entre les murs de sa maison avec pour seule compagnie sa mère, des livres et une magnifique maison de poupée, il est un jour libéré par le médecin du village suite à la découverte de son existence par une voisine un peu trop curieuse. Séparé de sa mère, internée en hôpital psychiatrique, Daniel est pris en charge par la famille du docteur Marlow. Il apprend à reprendre possession de son corps et se socialise sans trop de difficultés. Au cours de ses nombreuses séances de jeux avec sa maison de poupée, en compagnie de Sophie, benjamine de sa famille d'accueil, d'étranges évènements commencent à se produire.
Suite à de nombreuses recherches qui s'avèrent fructueuses, Daniel part rejoindre son oncle, demi-frère de sa mère. À son arrivée, pour le moins incongrue, il reste interdit devant cette demeure, réalisant que la maison de poupée en est la réplique exacte, jusque dans les moindre détails. Durant son séjour, de sombres secrets de famille se dévoilent, certaines vérités ressortent et la tension devient de plus en plus oppressante.
Qui est réellement cet oncle étrange et sinistre ? Que renferme vraiment le passé dramatique de cette famille ? Quels troublants secrets sa défunte mère a emporté avec elle dans la tombe ? Que va t-il advenir de Daniel ?
Ce roman m'a fait penser aux romans gothiques et aux romans noirs des XVIII ème et XIX ème siècles.
Aucun indice temporel ne nous est communiqué. C'est grâce à certains détails et certaines déductions que j'ai pu replacer l'histoire dans son contexte, à savoir selon moi, au XIX ème siècle.
Daniel n'est, en mon sens, pas assez crédible. J'eus l'impression que sa situation lui semblait plutôt normale, alors qu'il a passé toute sa vie enfermé, reclus de la société, se croyant malade. Il ne paraît presque pas perturbé d'être séparé de sa mère, juste légèrement inquiet de temps en temps, ni même traumatisé en découvrant la vérité.
Par contre, nous ressentons bien le caractère machiavélique et démoniaque de l'oncle de Daniel; tellement bien que son attitude et ses intentions en deviennent prévisibles.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Sophie, jeune fille pleine de vie, un peu trop loquace, un peu coquine mais avec un grand cœur.
C'est le gros reproche que je peux faire à ce livre. D'une manière générale, l'auteur reste trop en surface, ne travaille pas assez ses personnages, ne maîtrise pas entièrement leurs émotions. Ce qui est vraiment dommage car le suspens et l'horreur sont bien là. Par contre l'écriture est fluide et immersive. J'arrivais à visualiser entièrement ma lecture, les lieux, l'atmosphère, les protagonistes.
Je n'ose pas trop creuser mon ressenti de peur de vous en dévoiler un peu trop. En fait, je fus tiraillée entre des passages vraiment prenants et d'autres complètement superflus. L'histoire n'est pas tout à fait aboutie.
Je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre car ce ne serait pas justifié. Je pense que c'est un très bon livre introductif au roman noir, au roman d'horreur et à la littérature fantastique. Le problème c'est que je ne fais pas partie du lectorat visé, étant légèrement trop âgée. Je pense qu'il offrira une bonne dose de suspens, d'angoisse et de frissons aux jeunes lecteurs avant qu'ils puissent se lancer dans des œuvres comme Le Tour d’Écrou d'Henry James (que je conseille à 100% si vous aimez les histoires de fantômes), Le Moine de Matthew Lewis, la bibliographie d'Ann Radcliffe, pionnière du roman gothique et bien d'autres encore.
Voilà un livre qui a attisé ma curiosité de par son titre et sa couverture sombre et énigmatique. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas intéressée à ce genre de littérature, alors je me suis dit, pourquoi pas.
Je vous invite à m'accompagner dans l'atmosphère mystérieuse du Passage du Diable.
L'ambiance qui se dégage du livre est assez pesante dès les premières pages. Daniel Cunningham relate un épisode de sa vie pour le moins marquant. Alors qu'il a toujours vécu claustré entre les murs de sa maison avec pour seule compagnie sa mère, des livres et une magnifique maison de poupée, il est un jour libéré par le médecin du village suite à la découverte de son existence par une voisine un peu trop curieuse. Séparé de sa mère, internée en hôpital psychiatrique, Daniel est pris en charge par la famille du docteur Marlow. Il apprend à reprendre possession de son corps et se socialise sans trop de difficultés. Au cours de ses nombreuses séances de jeux avec sa maison de poupée, en compagnie de Sophie, benjamine de sa famille d'accueil, d'étranges évènements commencent à se produire.
Suite à de nombreuses recherches qui s'avèrent fructueuses, Daniel part rejoindre son oncle, demi-frère de sa mère. À son arrivée, pour le moins incongrue, il reste interdit devant cette demeure, réalisant que la maison de poupée en est la réplique exacte, jusque dans les moindre détails. Durant son séjour, de sombres secrets de famille se dévoilent, certaines vérités ressortent et la tension devient de plus en plus oppressante.
Qui est réellement cet oncle étrange et sinistre ? Que renferme vraiment le passé dramatique de cette famille ? Quels troublants secrets sa défunte mère a emporté avec elle dans la tombe ? Que va t-il advenir de Daniel ?
Ce roman m'a fait penser aux romans gothiques et aux romans noirs des XVIII ème et XIX ème siècles.
Aucun indice temporel ne nous est communiqué. C'est grâce à certains détails et certaines déductions que j'ai pu replacer l'histoire dans son contexte, à savoir selon moi, au XIX ème siècle.
Daniel n'est, en mon sens, pas assez crédible. J'eus l'impression que sa situation lui semblait plutôt normale, alors qu'il a passé toute sa vie enfermé, reclus de la société, se croyant malade. Il ne paraît presque pas perturbé d'être séparé de sa mère, juste légèrement inquiet de temps en temps, ni même traumatisé en découvrant la vérité.
Par contre, nous ressentons bien le caractère machiavélique et démoniaque de l'oncle de Daniel; tellement bien que son attitude et ses intentions en deviennent prévisibles.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Sophie, jeune fille pleine de vie, un peu trop loquace, un peu coquine mais avec un grand cœur.
C'est le gros reproche que je peux faire à ce livre. D'une manière générale, l'auteur reste trop en surface, ne travaille pas assez ses personnages, ne maîtrise pas entièrement leurs émotions. Ce qui est vraiment dommage car le suspens et l'horreur sont bien là. Par contre l'écriture est fluide et immersive. J'arrivais à visualiser entièrement ma lecture, les lieux, l'atmosphère, les protagonistes.
Je n'ose pas trop creuser mon ressenti de peur de vous en dévoiler un peu trop. En fait, je fus tiraillée entre des passages vraiment prenants et d'autres complètement superflus. L'histoire n'est pas tout à fait aboutie.
Je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre car ce ne serait pas justifié. Je pense que c'est un très bon livre introductif au roman noir, au roman d'horreur et à la littérature fantastique. Le problème c'est que je ne fais pas partie du lectorat visé, étant légèrement trop âgée. Je pense qu'il offrira une bonne dose de suspens, d'angoisse et de frissons aux jeunes lecteurs avant qu'ils puissent se lancer dans des œuvres comme Le Tour d’Écrou d'Henry James (que je conseille à 100% si vous aimez les histoires de fantômes), Le Moine de Matthew Lewis, la bibliographie d'Ann Radcliffe, pionnière du roman gothique et bien d'autres encore.