Auteur: Pierre Pevel
Editions: Bragelonne
Collection: Steampunk
Parution: 20 mai 2015
Pages: 384
Prix: 17.90 EUR
Quatrième de couverture:
Paris, début du XXème siècle.
Les messieurs ont de fières moustaches, des chapeaux melons; les dames portent des corsets, des jupons, des bottines à boutons. Déjà, de rutilants tacots pétaradent parmi les fiacres le long des Grands Boulevards aux immeubles haussmanniens. Mais ce n'est le Paris de la Belle Époque tel que nous l'entendons: la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, le farfadets, le bois de Vincennes, des chats-ailés discutent philosophie et une ligne de métro permets de rejoindre le pays des fées.
Occupé à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n'a d'autre choix que de s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...
Mon avis:
J'étais allongée bien tranquillement dans mon lit quand j'ouvris les premières pages de mon livre. Le style narratif de l'auteur me donna l'impression que l'on me susurrait à l'oreille "il était une fois" en me faisant signe d'approcher. Je me penchai et, soudainement, je fus transportée dans Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel.
Ce fut réellement délicieux de découvrir notre capitale du début du XXème siècle qui n'était pas tout à fait la même ni tout à fait différente. Notre monde côtoie et se mêle sans ostentation à des univers fantastiques, principalement l'OutreMonde, peuplés de créatures féériques toutes plus fascinantes les unes que les autres.
Dans cet opus, nous fréquentons des Mages, des chats-ailés érudits, des gnomes, des fées, des gargouilles, des arbres qui vous font la conversation et j'en passe. Une des mes premières impressions fut de me retrouver dans un épisode des Brigades du Tigre version fantasy. Ici, nous ne nous suivons pas une quête, usuelle à ce genre littéraire, mais nous sommes plongés au milieu d'une enquête qui prend, au fil des pages, des allures de complot.
J'ai eu un réel élan d'affection envers les principaux protagonistes, notamment le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont, LE Gentleman par excellence ! - Oui, je l'avoue, il m'a totalement conquise, pourtant cela ne m'arrive pas fréquemment -, ou encore la Baronne Isabel de Saint-Gil, magnifique enchanteresse aventurière, espionne, voleuse à ses heures, au caractère indépendant et vraiment bien affirmé. Certains personnages secondaires sont également loin d'être insipides et je ne pouvais les approcher qu'avec tendresse; mon gros coup de cœur revient à Azincourt, chat-ailé à l'accent faussement british, drôle, dévoué, précieux, orgueilleux même, un peu ronchon et légèrement susceptible.
Pierre Pevel a une manière d'écrire tout à fait exquise. Qu'il fut bon d'entendre les sonorités élégantes des dialogues, qu'il fut bon de suivre les descriptions de son Paris des Merveilles, de voyager à travers ses références historiques, de fréquenter de près ou de loin les grands noms de l'époque comme Georges Méliès ou Jules Verne. J'ai adoré ne plus savoir vraiment si je suivais par moments, un roman de fantasy, une enquête policière ou un roman historique. Je pense que c'est ce qui fait toute l'originalité ainsi que le charme de l’œuvre.
Le rythme de l'histoire est bien cadencé sans être trop intense ce qui nous permet de bien nous imprégner de l'atmosphère du récit, d'appréhender les personnages et de nous situer dans l'intrigue sans être perdus.
C'est avec un grand enthousiasme que je continuerai à suivre les prochains tomes de cette trilogie drôle, ensorcelante et un brin mystérieuse.
Dans cet opus, nous fréquentons des Mages, des chats-ailés érudits, des gnomes, des fées, des gargouilles, des arbres qui vous font la conversation et j'en passe. Une des mes premières impressions fut de me retrouver dans un épisode des Brigades du Tigre version fantasy. Ici, nous ne nous suivons pas une quête, usuelle à ce genre littéraire, mais nous sommes plongés au milieu d'une enquête qui prend, au fil des pages, des allures de complot.
J'ai eu un réel élan d'affection envers les principaux protagonistes, notamment le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont, LE Gentleman par excellence ! - Oui, je l'avoue, il m'a totalement conquise, pourtant cela ne m'arrive pas fréquemment -, ou encore la Baronne Isabel de Saint-Gil, magnifique enchanteresse aventurière, espionne, voleuse à ses heures, au caractère indépendant et vraiment bien affirmé. Certains personnages secondaires sont également loin d'être insipides et je ne pouvais les approcher qu'avec tendresse; mon gros coup de cœur revient à Azincourt, chat-ailé à l'accent faussement british, drôle, dévoué, précieux, orgueilleux même, un peu ronchon et légèrement susceptible.
Pierre Pevel a une manière d'écrire tout à fait exquise. Qu'il fut bon d'entendre les sonorités élégantes des dialogues, qu'il fut bon de suivre les descriptions de son Paris des Merveilles, de voyager à travers ses références historiques, de fréquenter de près ou de loin les grands noms de l'époque comme Georges Méliès ou Jules Verne. J'ai adoré ne plus savoir vraiment si je suivais par moments, un roman de fantasy, une enquête policière ou un roman historique. Je pense que c'est ce qui fait toute l'originalité ainsi que le charme de l’œuvre.
Le rythme de l'histoire est bien cadencé sans être trop intense ce qui nous permet de bien nous imprégner de l'atmosphère du récit, d'appréhender les personnages et de nous situer dans l'intrigue sans être perdus.
C'est avec un grand enthousiasme que je continuerai à suivre les prochains tomes de cette trilogie drôle, ensorcelante et un brin mystérieuse.
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